Les travaux de rénovation du tunnel du Mont-Blanc ont pris deux mois de retard par rapport au calendrier fixé pour la réouverture de l'ouvrage à l'automne 2000. Seuls les travaux de consolidation et d'entretien peuvent actuellement être exécutés, indique la société des Autoroutes et Tunnel du Mont Blanc (ATMB). Ce retard est dû à un différend entre la justice française et la société concessionnaire italienne (SITMB). Cette dernière a refusé, fin septembre, une simulation de l'incendie, réclamée par les experts judiciaires mais jugée dangereuse par la partie italienne. Ce test grandeur nature a du être repoussé sine die. Le parquet de Bonneville (Haute Savoie), en charge du dossier, reste déterminé à procéder à cette expérience « capitale pour faire apparaître la vérité ». Seul problème : elle ne peut se dérouler sans l'appui de la SITMB, qui doit faire fonctionner ses propres ventilateurs. Pour débloquer la situation, la justice française aurait décidé de sonder, par voie diplomatique, les autorités italiennes avant de se résoudre à lancer une commission rogatoire internationale. Dont l'exécution serait forcément très longue.
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