Celui-ci s'établit à 43 millions de francs contre 53 MF à la même période de 1998. Le chiffre d'affaires du groupe progresse de 16 % de 2,33 milliards de francs au premier semestre 1999 contre 2,01 milliards de francs en 1998. A périmètre comparable, cette hausse n'atteint toutefois que 6 %. La branche transport, qui représente 75 % du CA total, a réalisé un CA de 1,773 MdF au premier semestre 1999 contre 1,554 MdF à la même période de 1998, soit une croissance de 16 %. Son résultat courant passe de 88 MF à 76 MF de 1998 à 1999, soit de 5,7 % à 4 % du CA transport. Le CA de la division logistique, 25 % du CA total, passe de 484 MF au premier semestre 1998 à 531 MF en 1999, soit +15,9 %. Le résultat courant pour le pôle logistique se maintient à 3 % du CA de la branche, passant de 14 à 17 MF. Le groupe de Saint-Vallier explique la baisse de ses résultats nets par une chute de l'activité industrielle et par un repli du commerce extérieur français sur les cinq premiers mois de l'année.
En outre la hausse des prix du passage transmanche - 250 F sur le détroit et de 350 F en Manche Ouest - a généré un surcoût semestriel de 17 MF. Avec les augmentations salariales et les investissements en personnel de bureau d'études et en informatique, les frais d'exploitation s'élèvent à 27 MF. Par ailleurs, des dysfonctionnements au sein de la division vrac pulvérulents ont amputé la rentabilité de ce département de 7 MF. Les sites déficitaires et les charges de restructuration ont eu le même effet sur le groupe à hauteur de 8 MF. Afin de remédier à cette situation, le groupe a entamé une simplification des structures juridiques. Dans la branche Général cargo, la rationalisation du réseau et les regroupements d'agences par activité ou par situation géographique ont été effectuée. La centralisation des fonctions administratives, de comptabilité et de paye pourrait conduire à 4 MF d'économie annuelle. Au total, ces mesures généreraient un impact positif sur le résultat opérationnel de 4,9 MF en 1999, de 14,9 MF en 2000 et de 18,9 MF en 2001. Sur la branche vrac, les changements au sein de l'équipe dirigeante, l'accélération du processus d'intégration de Seroul, la rationalisation de l'exploitation pulvérulent et la centralisation des fonctions administratives conduiraient à des conséquences similaires. En est attendu un gain de 1,9 MF en 1999, 6,9 MF en 2000 et 10,9 MF en 2001.
Avec la reprise de l'activité industrielle en Europe et l'arrêt de la baisse des prix, le groupe ND se dit optimiste pour le second semestre. Le CA prévisionnel pour l'année 1999 est en hausse de 16 % à 4,8 MdF dont 1,2 MdF pour la logistique. Le groupe de transport et de logistique table ainsi sur un résultat opérationnel de plus 15 % à 216 MF. En revanche le résultat net 1999 serait légèrement inférieur à celui de 1998. Le groupe Norbert Dentressangle maintient ses objectifs stratégiques affichés dans le cadre de son projet « cap 2002 » soit un CA de 1 milliard d'euros - dont 30 % réalisé hors de France - et un résultat opérationnel égal à 7 % du CA. Ce projet sera soutenu par les derniers contrats passés par le groupe. Pour la branche transport, des contrats avec Adidas/Salomon, Amylum et Elf Atochem devraient dégager un CA annuel total de plus de 200 MF. Cette activité engendrera l'achat de 250 à 300 véhicules et un retour à une croissance de 7 % en 2000. Pour la branche logistique, le transporteur table sur une croissance supérieure à 20 % dès l'année prochaine. Les prévisions de CA sont de 1,19 MdF en 1999, 1,69 MdF en 2000 et 2,09 MdF en 2001.