Cet accord se fonde sur les bases élaborées, le 23 septembre dernier, par la partie patronale. L'Union des Fédérations de Transports (UFT) avait alors proposé aux partenaires sociaux l'application à tous les coefficients « conducteurs » des augmentations prévues pour le coefficient le plus élevé par l'accord du 7 novembre 1997 soit + 4,40 % pour les salaires conventionnels « grands routiers » et + 6,87 % pour les « courtes distances » à compter du 1er octobre 1999. Devant la commission nationale de conciliation du 1er octobre 1999, l'UFT a maintenu ses propositions en l'état, indiquant que « les efforts consentis par la délégation patronale étaient déjà significatifs ». De son côté, la CFDT, qui réclamait en sus un coup de pouce pour les coefficients 128 et 138 avec des augmentations respectives de 10 % et 11 %, n'a pu obtenir satisfaction. « Mais, nous avons estimé que les propositions patronales avaient le mérite d'aller dans le bon sens. Elles permettent de plus d'asseoir le dispositif de l'accord du 7 novembre », explique Joël Le Coq, secrétaire général de la Branche Route CFDT. « Nous regrettons simplement l'absence d'anticipation de l'UFT sur les coefficients les moins élevés. Toutefois, ce sujet n'est pas pour autant enterré puisque nous devrions l'aborder lors des prochaines négociations sur les classifications ». Les autres organisations syndicales (FO, CGT, CFTC, FNCR), non signataires de l'accord du 7 novembre 1997, devraient logiquement s'opposer aux revalorisations salariales proposées. « Ce qui n'empêchera pas le texte d'être étendu », souligne Joël Le Coq. Lequel s'est, par ailleurs, prononcé pour l'adoption d'un dispositif aménagé en faveur des conducteurs « grands routiers » dans le cadre de la seconde loi Aubry.
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La CFDT signera
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