Echec des négociations

Article réservé aux abonnés

Après trois semaines de grève, salariés et direction de Mis Soraldis (69), filiale du groupe Dentressangle, campent toujours sur leurs positions, malgré une tentative de négociation qui s'est soldée par un échec.

« Nous allons droit dans le mur. La direction nous a fait les mêmes propositions que celles qui ont mis le feu aux poudres au début du mois de septembre », déclarait, le 5 octobre dernier, Eric Mollet, délégué syndical CFDT chez Mis Soraldis. « Elle persiste à vouloir supprimer les primes de fin d'année et de qualité, ainsi que la majoration à 50% des heures effectuées le samedi. En contrepartie, elle porterait le taux horaire à 48,05 F brut. Nous ne pouvons pas reprendre le travail dans ces conditions, car le manque à gagner pour certains chauffeurs pourrait atteindre 10 000 F par an ». Les grévistes - 24 selon la direction - déclaraient avoir fait l'objet de menaces concernant un éventuel dépôt de bilan de la société. Ce que démentait formellement Bernard Murier, directeur régional de Mis Soraldis : « Il n'a jamais été question de fermer le site. En revanche, nous leur avons peut-être fait part de l'incertitude à garder nos clients à l'issue de ce conflit.» Le dirigeant avouait, par ailleurs, ne pas comprendre les motivations des grévistes. « Nous leur avons proposé de réintégrer les deux chauffeurs licenciés et de lever les sanctions prises à l'encontre de trois autres grévistes, sous réserve qu'ils acceptent le protocole d'accord qui leur avait été présenté en septembre dernier. » Des propositions jugées « indécentes » par la CFDT qui a très rapidement quitté la table des négociations.

Actualité

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15