Lors de la réunion de la commission paritaire du 23 septembre, l'UFT a proposé aux organisations syndicales l'application à tous les coefficients « conducteurs » des augmentations prévues pour le coefficient le plus élevé par l'accord du 7 novembre 1997. Soit +4,40 % pour les salaires conventionnels « grands routiers» et + 6,87 % pour les « courtes distances» à compter du 1er octobre 1999. « Cet effort important consenti par la délégation patronale, notamment en ce qui concerne les conducteurs courte distance, a été apprécié différemment par les syndicats », indique Philippe Choutet, délégué général de l'Union des fédérations de transport. « La CFDT a réclamé un coup de pouce pour les coefficients 128 et 138, avec des augmentations respectives de 10 et 11 %.» Les autres syndicats, non signataires de l'accord du 7 novembre 1997, ont fait part de revendications très supérieures à la proposition patronale. Dans un communiqué commun, ils avaient auparavant réclamé la mise en place d'une grille unique de salaires qui reconnaîtrait toutes les qualifications professionnelles (diplômes et expérience) et définirait des taux horaires minimum obligatoires ainsi que le seuil de déclenchement des heures supplémentaires. Autres revendications : la généralisation du 13e mois, la reconnaissance du travail de nuit (paiement à 125 % des heures effectuées de 22 h à 6 h).
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Surenchère syndicale
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