50 MdF, c'est ce que devrait percevoir le transport ferroviaire au titre du budget 2000 du ministère des Transports dont l'enveloppe globale s'élève à 99 MdF. Le rail sera en partie subventionné par le Fonds d'investissement des transports terrestres et des voies navigables. Le FITTVN est destiné à financer les grands projets du ministère, tel que le transport combiné (600 MF) ou le TGV Est (800 MF). Il est notamment alimenté par une taxe autoroutière que le projet de budget 2000 envisage d'augmenter de 0,5 centime par kilomètre parcouru. Le budget du transport routier accuse une baisse de 10 % en 2000, à 221 MF. Il inclut l'aide destinée à accompagner la généralisation de la FIMO à tous les conducteurs (16 MF), le renouvellement et l'augmentation de la dotation pour les FRAC (7 MF), le renforcement des moyens destinés au contrôle routier (18 MF) et le financement du congé de fin d'activité des conducteurs (180 MF). Côté routes, les crédits de paiement, destinés à être dépensés dans l'année (fin du 11e plan), baissent de 10 % à 7,8 MdF, alors que les autorisations de programme, qui permettent d'engager des opérations et de les payer plus tard, progressent de 6 % à 8,1 MdF. Y figurent la mise aux normes autoroutières de routes nationales très fréquentées et dangereuses, comme la RN10 dans les Landes ou la RN7 près de Nevers. Le budget de la Sécurité routière augmente, pour sa part, de 17,7 % à 534 MF.
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En hausse : le budget 2000... pour la SNCF
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