Le préfet de police de Paris empêche les entreprises de transport et de livraisons d'exercer leur métier durant toute une journée, s'insurgent la FNTR et TLF. Une réaction à l'organisation de la journée « sans voitures » du 22 septembre. La complexité de l'arrêté d'interdiction, détaillé rue par rue sur certains axes parisiens, aurait « nécessité un logiciel particulier doublé d'un positionnement satellite pour se rendre sans encombre chez les clients » observent-elles. Dans un même élan, les deux organisations professionnelles interprètent donc cette mesure discriminatoire comme une entrave à la liberté du travail et à la libre circulation des marchandises. Pour la Fédération des entreprises de transport et logistique de France, le transport de marchandises constitue - comme celui des voyageurs qui sera, lui, autorisé - un service destiné à la collectivité et doit donc être traité avec les mêmes priorités.
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En baisse : la préfecture de police de Paris
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