Les tests de fumées dans le tunnel du Mont-Blanc, prévus les 23 et 24 septembre prochain, ont été reportés, la société concessionnaire italienne (SITMB) estimant que cette expérience pourrait être « dangereuse pour les structures du tunnel et pour l'environnement ». Ces essais sont réclamés par les experts dans le cadre de l'enquête judiciaire pour étudier la propagation de l'incendie et la dispersion des gaz toxiques, phénomènes à l'origine du drame le 24 mars dernier. « Il s'agit en fait d'un problème de coordination avec les Italiens, sur l'usage de leurs ventilateurs », souligne le procureur de la République de Bonneville (Haute-Savoie). Une polémique est née entre experts français et italiens, les premiers estimant que l'air insufflé par la centrale de ventilation italienne dans les premières minutes du drame pourrait avoir attisé le feu. La SITMB avait alors répliqué que l'action de la soufflerie avait en fait permis de sauver les vies de huit conducteurs routiers et de deux membres de la société, qui se trouvaient, côté italien, à proximité de l'incendie.
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En baisse : l'enquête sur l'incendie du Mont-Blanc
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