Sans doute, est-ce là l'épilogue du feuilleton du printemps dernier qui a vu naître les ambitions de Lionel Prime. Ce dernier avait signé un protocole d'accord dans le but de reprendre les Transports Allègre. L'appétit de celui qui se présentait comme « le fils d'un ex-transporteur du Bordelais » ne s'arrêtait pas là : il affirmait vouloir créer, en six mois, un groupe pesant près d'un milliard de francs de chiffre d'affaires et baptisé, avant l'heure, l'Européenne de Transport. Il reste que cette société n'a jamais vu le jour et que Lionel Prime ne s'est plus manifesté depuis trois mois auprès des Transports Allègre : « Nous n'avons jamais vu l'argent qu'il nous promettait, donc le transfert d'actions n'a pas eu lieu. L'actionnariat de l'entreprise reste, pour le moment, familial. » Les Transports Allègre ont réalisé un chiffre d'affaires de 124 millions de francs en 1998 en demi-lots et lots complets. L'entreprise possède une agence à Toulouse et à Bordeaux et emploie 48 personnes.
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Allègre est toujours à vendre
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