Les Transports Graveleau, installés à la Verrie (85), ont conclu le 1er juin dernier un accord sur la réduction du temps de travail. Signé par la direction et les représentants CFDT, refusé par FO et la CGT, il concerne l'ensemble du personnel, sédentaire et roulant. Il entrera en application le 1er octobre prochain. Il prévoit un accroissement des effectifs de 9 %, soit l'embauche de 176 personnes, mais également un gel des salaires en 1999 et en 2000. Les embauches se répartiront entre le passage de contrats à durée déterminée (actuellement 120) en contrats à durée indéterminée et la création nette de CDI. Quatre-vingt conducteurs et une cinquantaine d'agents de quai devraient être recrutés. Les autres embauches concerneront le personnel administratif et d'encadrement.
« L'ensemble des 1 955 salariés de l'entreprise travaillera 35 heures par semaine sur la base d'une moyenne modulée sur l'année », explique Jean-Michel Arnaud, directeur des ressources humaines de l'entreprise. « Plusieurs possibilités s'offrent aux conducteurs : ils pourront effectuer sept heures de temps de service chaque jour pendant cinq jours ; travailler sept heures et demi par jour et bénéficier d'un jour de récupération toutes les trois semaines ; travailler quatre jours ou quatre jours et demi par semaine ou encore effectuer sept semaines de quarante heures et obtenir une semaine de récupération. »
Initiée dès février 1998, la démarche de réduction du temps de travail a été testée dans quatre agences sous la forme d'un « accord de méthode » à partir de septembre 1998. Une expérimentation qui a permis la mise en place de dispositifs adaptés à chaque métier.
En 1998, les Transports Graveleau ont réalisé un chiffre d'affaires de 1, 52 milliard de francs.