Pour appuyer cette requête, une délégation de la Chambre syndicale du déménagement - Bernard Lataix, président; Fabien Limoges, premier vice-président et Jean-Noël Canioni, secrétaire général - a été reçue le 28 juin dernier par l'attaché parlementaire de Didier Migaud, rapporteur général du Budget à l'Assemblée nationale. En effet, le ministère de l'Economie et des Finances devrait publier la liste des services retenus avant le 1er septembre prochain. Ceci à condition que le projet de directive, initié par Bruxelles, soit adopté par le Conseil européen des ministres de l'Economie et des Finances des Quinze. Le projet définit la création d'emplois comme la priorité de l'Union européenne et la fiscalité comme un outil privilégié pour y parvenir.
La Chambre syndicale du déménagement a mobilisé depuis plusieurs semaines sur ce sujet l'ensemble de ses adhérents qui ont écrit à leurs députés et sénateurs. « Nous avons reçu une centaine de réponses de parlementaires, dont une vingtaine de questions écrites au ministre des Finances et de l'Économie », indique Laura Ciriani, porte-parole de la Chambre syndicale. Par ailleurs, Bernard Lataix, président de l'organisation, a adressé un courrier à Dominique Strauss-Kahn. «La part de la main d'oeuvre représente entre 60 % et 70 % du coût global des prestations », explique-t-il. « Le taux de TVA à 20,6 % constitue un facteur d'aggravation qui conduit les particuliers à rechercher des formules moins onéreuses, en ayant recours, parfois, à des prestataires clandestins. La baisse du taux de TVA contribuerait à réintégrer dans le circuit officiel la part de l'activité tombée dans l'économie souterraine». Selon Bernard Lataix, cette décision permettrait également de stimuler le fort potentiel d'emploi des entreprises : «Jusqu'à 3 000 postes pourraient être créés . »