Barcos et Cornevin signent

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Basées respectivement dans les Hautes-Pyrénées et en Haute-Marne, les sociétés de transport Barcos et Cornevin ont conclu un accord de réduction de temps de travail (RTT) avec leurs salariés.

Signée le 23 juin dernier avec les délégués syndicaux CGT et CFDT, la convention des Transports Barcos concerne 130 personnes dont 106 conducteurs « grands routiers ». A compter du 1er octobre 1999, ces derniers passeront de 230 heures mensuelles à 200 heures sans perte de revenu.

En revanche, les périodes de récupération seront limitées à une journée par mois contre un jour et demi pour 230 heures. Par ailleurs, les négociations salariales ont été bloquées, d'un commun accord, pendant un an. Au niveau de l'organisation des tournées, cette entreprise qui dispose de quatre agences à Tarbes, Dijon, Bayonne et Peyrerorade (40) a mis au point des relais grâce à l'embauche de 15 conducteurs extérieurs basés à Poitiers, Le Luc, Angoulême ou Aix-en-Provence.

Afin de renforcer ce dispositif, les 16 emplois créés grâce au plan de RTT seront pour moitié offerts à des conducteurs extérieurs aux agences.

L'atelier accueillera une personne supplémentaire et les services administratifs deux. Les sédentaires passeront, eux, directement à 35 heures. Le doublement de certains postes - résultant du rachat en 1998 de trois pme de transports dans les Pyrénées Atlantiques - facilitera le passage aux 35 heures. Pour Jean-Claude Barcos, le P-dg, la mise en oeuvre de cette loi est inévitable. « Alors autant profiter des primes accordées jusqu'à la première échéance. Par ailleurs, cette échéance créait une tension au sein de l'entreprise. Les gens ne savaient pas à quelle sauce ils allaient être mangés», explique-t-il. En 1998, les Transports Barcos ont réalisé un chiffre d'affaires de 70 millions de francs en trafic régional, national et international.

L'accord conclu avec la CGT et FO par les Transports Cornevin (11 millions de francs de chiffre d'affaires, 18 véhicules) concerne les 4 sédentaires et les 21 conducteurs routiers de l'entreprise. Le personnel sédentaire et les deux chauffeurs « courte distance » travailleront 35 heures par semaine; les « grands routiers» passeront de 222 heures à 200 heures par mois. « L'accord, qui entrera officiellement en vigueur le 1er juillet prochain, ne sera réellement opérationnel qu'à l'automne. Nous attendons le feu vert de l'administration, nécessaire au déblocage des aides », précise Jérôme Cornevin, P-dg des Transports Cornevin. Conformément aux dispositions de la circulaire Aubry-Gayssot, le transporteur s'apprête à embaucher cinq conducteurs supplémentaires.

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