Entré en vigueur le 18 mai dernier, l'arrêté s'accompagne de contrôles de la part des forces de l'ordre. Le tunnel du Chat, sur la route du tunnel du Fréjus, a été construit en 1932. Il présenterait, selon la préfecture, des insuffisances en matière de sécurité. En août 1998, il a été interdit aux poids lourds transportant des matières dangereuses.
Par ailleurs, conformément à la demande du ministre des Transports, un pré-diagnostic, ayant pour objet de faire le point sur les dispositifs et équipement de sécurité de neuf tunnels routiers d'une longueur supérieure à 1 km, construits dans le département, vient d'être établi par les gestionnaires de ces ouvrages. Parmi les sept tunnels empruntés par les poids lourds se rendant en Italie, six sont de construction récente. Le pré-diagnostic constitue la base de l'enquête technique qui va être conduite, pour chacun d'entre eux, par les spécialistes du Centre d'études des tunnels et de la Sécurité civile. Sans attendre les résultats de cette expertise, le préfet de Savoie fait procéder à l'inspection des dispositifs existants. Les moyens de secours prévus pour chacun des tunnels seront testés prochainement à l'occasion d'exercices de secours. Ils seront mis à profit pour évaluer les performances des systèmes de ventilation et de désenfumage.En Haute-Savoie, les tunnels routiers de plus d'un kilomètre - Vuache (sur l'autoroute A40, entre Bellegarde et Annemasse), Chavants (sur la RN 205 entre Sallanches et Chamonix), et Montets (RN 506 entre Chamonix et Vallorcine) - subiront des travaux pour améliorer leur sécurité. Les réparations, qui ont débuté les 17 et 18 mai dernier, seront compatibles avec un maintien partiel de la circulation (voire tableau). Cette mesure, décidée par la préfecture du département, fait suite à un diagnostic technique faisant état de dysfonctionnements. « Ces trois ouvrages présentaient un certain danger », a expliqué le préfet de Haute-Savoie, citant la découverte « d'extincteurs rouillés et de ventilateurs en panne ».