Côté français, deux enquêtes ont été ouvertes : une judiciaire et une autre, administrative et technique menée par des fonctionnaires du ministère de l'Intérieur et des Transports.
Les grandes lignes du rapport d'étape de la deuxième enquête, publiées en avril, mettent notamment en cause un dysfonctionnement des systèmes de ventilation du côté italien du tunnel ainsi que l'organisation générale des secours. Les conclusions définitives de l'enquête administrative et technique française doivent être rendues avant fin mai. Côté italien, l'enquête technique a démarré plus tardivement.
Par ailleurs, le comité scientifique et technique du tunnel du Mont-Blanc s'est, pour la première fois, réuni à Rome le 6 mai. Créé après la catastrophe à l'initiative des deux sociétés concessionnaires (ATMB, SITMB), ce groupe d'experts est composé de six personnalités compétentes dans le domaine des ouvrages d'art et de la protection incendie. En liaison avec les techniciens de l'ATMB et de la SITMB, ce groupe est chargé d'effectuer le relevé des dégâts provoqués par l'incendie, de rédiger un projet de travaux de réparations nécessaires pour la remise en état du tunnel et de proposer des améliorations portant sur sa sécurité.
Les conclusions des experts seront transmises au Comité commun d'administration du tunnel du Mont-Blanc (organe de gestion de l'ouvrage) lequel les soumettra à la Commission intergouvernementale franco-italienne de contrôle.