Un déficit qui devait être validé par le conseil d'administration de la SNCF, le 28 avril dernier. Guy Moynot, directeur général du Sernam, souhaitait le cantonner à 235 MF à fin 1998, après des pertes de 295 MF en 1997 et de 374 MF en 1996. Dans ces conditions, Louis Gallois, président de la SNCF, dont l'objectif est de rentabiliser l'ensemble des activités des chemins de fer en 2000, pourrait réactiver, malgré l'opposition des syndicats cheminots, le projet de filialisation du Sernam. Celle-ci apparaît, en effet, comme un préalable nécessaire au rapprochement ultérieur du Sernam avec un autre opérateur de transport. Ce dernier pourrait être un des partenaires actuels du Sernam au niveau européen, à savoir le Néerlandais TPG pour l'express ou le Suisse Kühne et Nagel pour la messagerie. Un adossement du Sernam à Calberson reste également envisageable, de même qu'un accord avec ABX, équivalent belge du service de messagerie de la SNCF.
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Le Sernam creuse son trou
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