Les négociations entamées dans les ports français pour mettre en oeuvre la loi sur les 35 heures provoquent de nouveaux dysfonctionnements. Lesquels « se traduisent par des arrêts de travail sporadiques désorganisant depuis plusieurs semaine l'ensemble du passage portuaire », constate dans un communiqué le Groupement Interprofessionnel Portuaire (GIP) où sont notamment représentées la fédération transport et logistique TLF et l'association de chargeurs AUTF. « Par des demandes extravagantes, puisqu'ils n'assurent pas en moyenne aujourd'hui 35 heures de travail hebdomadaire effectif, les personnels des établissements publics portuaires (grutiers) et certaines entreprises de manutention (dockers), prennent en otage les clients des ports français. Ils remettent ainsi en cause la fiabilité et la confiance qui se rétablissaient, tout en mettant en péril plusieurs dizaines de milliers d'emplois dans les zones portuaires », proteste le GIP.
Actualité
En baisse : la fiabilité des ports français
Article réservé aux abonnés