« Pour peu que les différentiels de compétitivité soient atténués par une meilleure harmonisation des conditions de concurrence, les entreprises françaises ont les moyens de faire valoir leurs atouts ». Si, en 1998, l'augmentation des trafics a permis aux entreprises de rétablir leurs marges, Jacques Martin souligne que « la baisse des prix du gazole ne contribue pas pour autant à la hausse des tarifs : la multiplication des appels d'offres européens chez nos clients favorise une tendance à la baisse ».
Selon lui, l'introduction de la monnaie unique permettra des comparaisons tarifaires plus faciles. Selon André-Noël Thévenet, président de la FNTR Rhône-Alpes, « il importe aujourd'hui de savoir qui va payer l'addition, afin de ne pas être les dindons de l'Europe. Les salariés veulent maintenir leur pouvoir d'achat ; les clients refusent nos augmentations de prix : l'état peut nous aider sous réserve d'embaucher, mais les entreprises voient leurs charges s'alourdir et sont confrontées au manque de chauffeurs ». Quant aux 35 heures...