Cette structure, une société anonyme de cinq personnes qui devrait prochainement adopter l'appellation de Astre Commercial, s'est assignée comme principal objectif de répondre aux appels d'offre dépassant les 10 MF. « Ils doivent concerner au moins 30 % à 40 % de nos adhérents. Nous informons et consultons les entreprises, puis, nous répartissons les trafics en fonction de la capacité et de la situation géographique des transporteurs », explique Yves Riveau, P-dg de Transplus et fondateur de Astre. « C'est un fonds de commerce partagé. Le but étant de répondre aux stratégies de plus en plus européennes des chargeurs. La création de Astre Fret repose également sur la volonté d'inscrire notre groupement dans le XXIe siècle. Astre grandit, évolue, s'européanise avec actuellement 14 adhérents étrangers (*). Son approche est devenue industrielle », poursuit le dirigeant nantais. Autre objectif d'Astre Fret : l'harmonisation des procédures, notamment informatiques, mises en oeuvre par les adhérents. « Il s'agit de réduire les écarts entre les différentes entreprises. Celles-ci, à l'instar des centres Leclerc, conserveront, quoiqu'il en soit, leur autonomie en matière de gestion », précise Jean-Michel Rapiteau, président de Astre.
Parallèlement à la naissance de Astre Fret, les dirigeants du groupement ont également créé Astre Finances, une société à capital évolutif (Astre en détient pour l'instant 20 %). Présidée par Jean-Michel Rapiteau, cette entité se charge de procéder à des investissements immobiliers et de prendre des participations dans des entreprises de transport.
(*) Voggenberger en Autriche ; Montgomery en Grande-Bretagne ; Kleyling, Konz, Rinnen & Co, Hackenberg en Allemagne ; Mondia, Byl, Gheeraert en Belgique ; Bollig au Luxembourg ; Beens & Zonen, Van Hm-Beens, C. KuijKen Intern. aux Pays-Bas ; Bert en Espagne.