Du 19 au 27 mars s'est déroulée la deuxième campagne de valorisation des métiers du transport organisée par l'AFT-IFTIM. Centrée sur les emplois de la conduite, l'opération « deux jours pour découvrir des métiers qui recrutent » avait pour vocation de renforcer les résultats obtenus par celle menée en 1998 grâce à des moyens nouveaux. Ainsi, Greg, le conducteur routier emblématique de la campagne, a invité les jeunes, leurs parents et les demandeurs d'emplois à se rendre sur un des 40 sites régionaux du groupe de formation ou à visiter l'une des 150 entreprises de transport et logistique participant aux journées « portières ouvertes » des 26 et 27 mars. Pour informer les jeunes de cette initiative, l'AFT-IFTIM avait mis en oeuvre un dispositif d'affichage dynamique : 42 véhicules aux couleurs de la campagne ont circulé dans 49 grandes villes françaises. A Paris, l'affiche fut apposée sur 110 panneaux fixes. Plus de 400 000 documents d'information ont été édités : tracts distribués directement au public concerné devant les collèges et en centre ville, stickers sur les véhicules des entreprises de transport partenaires, affiches apposées dans les agences locales de l'ANPE, les centres d'information et d'orientation de l'ONISEP, les agences de travail temporaire... Pour relayer ce dispositif, un numéro indigo (0 803 882 882) est ouvert jusqu'au 30 avril prochain. Les appels arrivant sur ce numéro sont basculés automatiquement sur le centre AFT-IFTIM le plus proche chargé d'informer les jeunes sur les métiers et les formations les plus adaptées. Le coût total de cette action, organisée à la demande des organisations professionnelles, est de 2 MF, indique Bernard Prolongeau, P-dg du groupe de formation. Le Conseil régional d'Ile-de-France s'est engagé à hauteur de 250 000 F.
Bien que la campagne 1998 ait donné lieu à 3 000 contacts utiles pour l'orientation des jeunes vers les métiers ou les formations transport, « ces résultats sont encore insuffisants au regard de l'ampleur des besoins en recrutement de conducteurs routiers », souligne Bernard Prolongeau. L'an dernier, 10 % des offres d'emplois proposées n'ont pu être satisfaites alors que la profession recherchera 20 000 nouveaux chauffeurs par an dès 1999.