La dernière mouture du projet de charte sur le transport routier de matériaux de construction sera relue le 29 mars prochain, au cours d'une réunion qui doit se tenir au ministère des Transports. L'Etat, en tant que maître d'ouvrage ou maître d'oeuvre et contrôleur des transports, l'UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction), l'AUTF, la FNTR, l'UNOSTRA et TLF seraient signataires de ce document. Le SAPMEF (Syndicat autonome des petites et moyennes entreprises de fret), convié à cette réunion de relecture, est curieusement absent de la liste des éventuels signataires de la charte. Alors que Guy Fontana, son secrétaire général, en revendique la paternité, voire la responsabilité, ayant beaucoup oeuvré, depuis quatre ans, pour sa mise en place qui doit contribuer, selon lui, à « mettre fin à l'exploitation systématique des sous-traitants, en particulier dans le secteur des bétons prêts à l'emploi ».
La charte a été rédigée dans le souci de rééquilibrer les rapports entre donneurs d'ordres et transporteurs, sur le plan financier (négociation des tarifs) comme sur celui de l'exécution des contrats (rémunération des temps d'attente notamment). La signature du document définitif pourrait intervenir avant la fin de ce printemps 1999.