Viennent ensuite la déficience des organes des sens (déficit visuel surtout) et les troubles neuro-psychiatriques (7 % des cas). Telles sont les conclusions d'une étude menée fin 1997 par l'Institution de prévoyance « inaptitude à la conduite » (IPRIAC) qui a traité près de 5 000 dossiers depuis sa création en 1983. L'âge moyen des personnels déclarés inaptes est de 55,3 ans. 90 % des dossiers parviennent au régime de prévoyance par l'intermédiaire de la médecine du travail et seulement 8 % par celle de la commission médicale du permis de conduire. Dans environ 6 % des cas, le constat d'inaptitude se traduit par un reclassement du salarié dans un autre poste ; généralement, elle aboutit à une mise en pré-retraite ou un licenciement. Pour l'IPRIAC, l'instauration d'une surveillance médicale particulière chez les conducteurs routiers s'impose plus que jamais, notamment au vu de la promulgation de deux tableaux de maladies professionnelles, indemnisant les hernies discales lombo-sacrées chez les chauffeurs poids lourds et les manutentionnaires (L'OT 2020).
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Les causes d'inaptitude à la conduite
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