Aubry Semi-Remorque (environ 250 MF de chiffre d'affaires en lots complets) et Trans-Europ, deux des filiales du groupe Aubry, ont été placées en redressement judiciaire (avec période d'observation de six mois) le 4 mars dernier par le tribunal de commerce de Châlon-sur-Saône (71).
Aubry Camion-Remorque (environ 120 MF de CA) pourrait bientôt connaître le même sort. L'activité de concessions Renault VI serait épargnée. Cette série de dépôts de bilan est présentée par Patrick Aubry, P-dg du groupe, comme un acte de gestion, visant à préserver l'avenir de l'entreprise.
Celle-ci dispose déjà des 40 millions de francs retirés fin février de la vente des activités « pulvérulents » au groupe Charles-André. En comptant probablement sur un concordat accordé par les créanciers, avec le soutien de la plupart de ses clients et de ses salariés, Patrick Aubry peut espérer atteindre son objectif. D'autant qu'il espère encore vendre des actifs immobiliers jugés « inutiles ».