Après cinq années passées à la tête de l’Union TLF, Yves Fargues quitte ses fonctions de président de l’organisation patronale « pour des raisons personnelles et privées », annonce un communiqué de la fédération. Élu en mai 2013, il était arrivé en période de crise au sein de la fédération. L’Union TLF s’est alors engagée dans un processus de fusion avec la FNTR. « Il a su rétablir sa totale crédibilité et son influence dans tous les milieux politiques et administratifs », précise le communiqué. Il avait été réélu en 2015 pour un mandat de trois ans. Une nouvelle élection aura lieu dans les mois prochains et son départ sera salué à l’occasion des journées TLF/TLF Overseas des 20 et 21 juin 2018. Il reste au sein de TLF en tant que simple adhérent. Élu à la tête du CNR en décembre 2014 puis réélu le 18 janvier de cette année pour trois ans, il devrait conserver ses fonctions au sein du comité. Yves Fargues avait débuté chez Renault au poste de directeur du contrôle de gestion aux États-Unis. Après être passé par Calberson International et STVA (Société de transports de véhicules automobiles), il a été nommé en 2001 directeur opérationnel préparation et distribution de véhicules de Gefco. Il a ensuite été, de 2007 à 2012, P-DG de Gefco.
Le ministère de la Transition écologique et solidaire vient d’élaborer une plateforme spécialement dédiée aux projets susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement. Le site vise à permettre au public d’accéder facilement aux études d’impact sur son territoire, et aux consultations en matière d’évaluation environnementale organisées par les préfectures. Il est accessible sur www.projets-environnement.gouv.fr. On y trouve un bon nombre de projets relatifs au transport, par exemple : l’aménagement de routes départementales, d’aires autoroutières ou encore de carrefours.
Une nouvelle menace apparaît pour le transport express de petits colis. Ouibus, filiale de la SNCF, a annoncé la mise en place d’un partenariat avec la plateforme collaborative Cocolis. Des passagers pourront emporter un colis qu’ils remettront à leur arrivée à destination. Le passager qui rendra le service percevra une rémunération variable selon le type de colis transporté et la destination. Le député Damien Pichereau, auteur du rapport sur les VUL, a dénoncé le procédé par un tweet posté le 19 avril : « @OUIBUS ceci n’est pas un véhicule de transport de marchandises ! Au-delà de l’évidente concurrence envers des acteurs du #TRM, comment comptez-vous participer à la lutte contre les trafics ? Oui à la #professionnalisation du #TRM ».