XAVIER LEBEAULT : Il faudrait que toutes les informatiques embarquées des constructeurs soient ouvertes afin de nous laisser y intégrer nos solutions. Si demain l’informatique embarquée est fournie par le constructeur, ça nous arrange ! Strada est d’abord un éditeur de logiciels. Gérer l’installation et la maintenance des boîtiers embarqués est compliqué. Si les constructeurs installent des tablettes Android dans leurs camions, nous mettrons nos applications à disposition sur leurs différents stores. Il serait très bien que notre suite applicative se nourrisse des données de l’informatique embarquée installée en première monte par le constructeur du camion.
X.L. : Chez Strada, nous avons choisi de développer des applications hybrides « WebApp », dont le code principal est exécuté sur un ordinateur distant, de façon transparente pour l’utilisateur mobile. Nous souhaitons proposer un algorithme d’aide à la décision au niveau local, mais aussi un TMS à la carte. Il permet de commencer avec du tracking et d’y ajouter la gestion du temps, puis celle de l’exploitation avant d’évoluer vers d’autres solutions. Nous souhaitons rester dans notre périmètre, car Strada est d’abord un éditeur de logiciels. Notre métier est la valorisation des données. Il est donc immatériel.
X.L. : Plus on a de données, plus on peut en tirer de la valeur. Nous pouvons interfacer nos solutions en amont et en aval, par le biais d’API ou grâce à des développements spécifiques. Nous complétons nos boîtiers de géolocalisation de remorques avec des capteurs Bluetooth. Notre volonté est d’ouvrir notre informatique embarquée et nos applications mobiles aux échanges avec des TMS dédiés à certains métiers. En couplant les données, nous apportons de la valeur. Plus nos clients intégreront nos différentes solutions, plus ils tireront profit de l’établissement de liens entre ces données. Cela concerne à la fois la gestion d’atelier et l’organisation du transport.