VNF présente des résultats stables pour 2017

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VNF présente des résultats stables pour 2017

Le trafic fluvial 2017 évite un bilan morose. Le gestionnaire Voies navigables de France (VNF) dévoile un résultat stable à 52,5 Mt de tonnes (– 0,4 % par rapport à 2016) et 6,71 Md de t-km. La mauvaise campagne céréalière (-19,6 % de tonnes) et la baisse des frets oléagineux pouvaient présager d’une baisse globale des volumes mais les filières industrielles ont rééquilibré l’ensemble par leur dynamisme.

Les flux intérieurs perdent 3,2 % à 26,5 Mt, soit 3,9 milliards de t-km (– 4,9 %). Quant aux trafics intérieurs, ils prennent quelques couleurs grâce aux exportations en croissance de 3,6 %. La métallurgie, portée par la demande des constructeurs automobiles du Nord, enregistre l’une des meilleures progressions, + 13,6 % sur l’ensemble des bassins. Même tendance pour l’engrais-chimie qui gagne 6,8 %. VNF précise que les engrais (+ 10,3 %) bénéficient « probablement du retrait progressif du fret ferroviaire sur ce marché » qui a augmenté de 38 % en t-km par rapport à 2010. De leur côté, les frets de produits chimiques progressent sur la Seine (+ 7 % en tonnes et 11,2 en t-km) grâce à la hausse du trafic des déchets papier (+ 52 % en volume) et sur le bassin rhodanien (+ 12,6 % en tonnes et 9,1 % en t-km).

Avec près de 146 millions de tonnes-km engrangées l’an dernier, les matériaux de construction participent à la plus forte hausse du fret fluvial. Grâce à l’activité très dynamique du bâtiment — notamment la construction de bâtiments industriels —, la filière a été boostée de 6,9 %. « La distance moyenne diminue sur les trajets de cette filière, et s’établit plutôt à 100 km qu’à 130 km », commente Guillaume Dury, directeur du développement de Voies navigables de France. Les produits énergétiques (charbon et pétrole) ainsi que les conteneurs et colis lourds affichent des résultats en recul, respectivement à – 5,4 % et – 6,6 % de t-km, en raison d’une baisse d’activité sur le bassin du Rhin.

Par ailleurs, VNF déplore des tarifs élevés pour le transport fluvial, liés au surcoût dans les ports maritimes et évoque des problèmes d’accès à Port 2000, au Havre qui pourrait être amélioré afin de rendre plus performant le mode.

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