Malgré un arrêté de 2017 définissant des réseaux destinés aux convois exceptionnels de catégories 72, 94 et 120 tonnes, afin d’éviter aux transporteurs de réitérer leur demande pour chaque convoi, de nombreux obstacles subsistent encore. La Délégation à la sécurité routière (DSR), qui supervise le dossier, a déclaré s’engager à ce que ces réseaux TE puissent être achevés d’ici la fin de l’année, selon une information du journal Les Échos. Un délai « bien trop optimiste », estime Olivier Arrigault, responsable de la commission masses indivisibles à la FNTR, qui souligne toutefois que le travail avec les administrations sur la simplification des autorisations suit son cours. « Depuis trois ans, nous restons sur le fil, déplore-t-il. Les transporteurs font toujours face aux mêmes difficultés, avec des itinéraires incomplets, incohérents ou qui manquent de continuité d’un département à l’autre. » Si à ce jour, 77 départements ont établi des itinéraires prédéfinis, beaucoup présentent encore des secteurs nécessitant des autorisations. Autre difficulté, les interlocuteurs – intercommunalités, SNCF, sociétés d’autoroutes – pour l’obtention des autorisations se multiplient. « Pour 350 kilomètres de trajet, il y a jusqu’à 30 interlocuteurs à contacter en amont », souligne Olivier Arrigault.
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Vers une simplification des autorisations d’itinéraire ?
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