La dernière assemblée générale de FLO a débouché sur une question d’actualité brûlante : face à la réforme de la formation en cours, le groupement doit-il se doter de son propre centre de formation ? Les esprits sont mobilisés. « Il nous faut au préalable tenter de bien comprendre la réforme et où elle conduit nos entreprises au niveau des cotisations, indique Sébastien Duval, l’animateur de la FLO Académie, qui qualifie la réforme de “révolution”. Nous avons découvert que notre effort de cotisations serait le même qu’avant la réforme mais que les bénéfices en retour pour nos entreprises ne seraient pas à la hauteur. »
Selon le dirigeant, la réforme prévoit qu’une bonne partie des cotisations – qui vont être à présent gérées par les Urssaf au détriment des ex-Opca, devenues Opco – ira à la formation des demandeurs d’emploi, sans retour possible pour la FCO (formation continue obligatoire) et les formations internes. Dès lors, la bonne parade ne serait-elle pas la création de notre propre centre de formation FLO Académie, avec la possibilité de faire passer les permis PL ?, se demandent les animateurs du groupement. « Cette réforme est assez impactante. Le budget formation pèse lourd dans nos postes de coûts. Demain, on se retrouverait dans la situation de payer deux fois », souligne Sébastien Duval. Lequel estime qu’il faudra « aller loin si on veut que cela fonctionne ».
Reste à continuer de décortiquer le texte de la réforme afin de s’assurer de bien la comprendre, ce à quoi se sont attelés les animateurs du groupement en compagnie d’experts et d’Arnaud Bilek, le dirigeant de Consoptima.
En attendant, le conseil d’administration (en cours de rajeunissement) de FLO annonce l’entrée de cinq nouveaux administrateurs : Anaïs Malvaux (08), Pierre-Marie-Hautier (17), Thomas Pellegrin (13), Daniel Fuchs (67) et Philippe Roche (53). Par ailleurs, trois entreprises ont rejoint le groupement présidé par Patrick Mendy : LDPI (38), COB 21 (21) et Auvray (86). FLO revendique un portefeuille de 110 entreprises adhérentes, une force de 11 000 salariés et 8 000 moteurs, ainsi qu’une surface logistique globale de 1 500 000 mètres carrés.