Les deux groupes de messagerie reprochent à ce dernier d'être affilié depuis 1999 pour 51 % à Deutsche Post, une entreprise contrôlée par l'Etat allemand et en situation de monopole sur son marché postal national. Des caractéristiques qui mettent, selon FedEx et UPS, DHL Worldwide Express (la division transport terrestre) en position d'exercer une concurrence déloyale aux Etats-Unis et qui ôtent à la DHL Airways (aérien) sa « citoyenneté » américaine. La réglementation limitant la participation étrangère dans une compagnie aérienne à 25 % des droits de vote. Réponse du DoT : DP ne détient que 23 % des droits de vote de DHL Airways et cette société est un opérateur mineur sur son marché dont elle n'occupe que 0,6 % des parts contre 79 % pour FedEx et UPS réunis. L'Administration américaine estime par ailleurs qu'il n'existe aucune preuve que DHL Worldwide Express se livre à des pratiques anticoncurrentielles et qu'il n'est donc pas utile d'ouvrir une enquête sur d'éventuelles subventions illégales. Conclusion du DoT : il n'y a pas lieu de retirer à ces entreprises leurs licences de transport aérien et d'expéditeur. UPS envisagerait de faire appel de cette décision.
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UPS et FedEx déboutés
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