Les organisations patronales ont proposé au cours de la première réunion de négociation consacrée aux frais de déplacement, le 4 juin, une revalorisation en linéaire à hauteur de 1,4 %. Chaque indemnité aurait ainsi le même pourcentage d’augmentation. Les syndicats de salariés doivent désormais consulter leurs bases avant le deuxième round, prévu le 26 juin. Pour rappel, l’employeur a le choix d’indemniser son salarié pour les frais que ce dernier engage lors de ses déplacements professionnels soit au réel, c’est-à-dire sur présentation des justificatifs, soit sous forme d’allocations forfaitaires (montants plafonnés).
L’accord portant revalorisation des grilles de salaires conventionnels a de son côté paraphé le NAO 2019 du TRM le 29 mai (cf. grilles pages 15 à 17). Concernant les autres négociations, la constitution de l’Opco Mobilités et l’accord CPPNI avaient mobilisé les partenaires sociaux, laissant pour le moment en suspens les dossiers de la refonte des classifications et de la modernisation du système de congé de fin d’activité (CFA).
Le secteur des transports et de la logistique manifeste des intentions d’embauche en forte hausse pour le 3e trimestre 2019. Le baromètre Manpower de juin indique en effet qu’elles ont augmenté de 11 points par rapport au trimestre précédent et de 7 points sur un an. Elles sont portées par les carnets de commande de la construction et de l’industrie manufacturière qui restent bien remplis en dépit d’inquiétudes qui commencent à poindre. D’après l’Insee, le PIB brut a progressé de 0,3 % au 1er trimestre, un chiffre légèrement inférieur aux attentes mais qui reste comparable aux évolutions observées aux 3e et 4e trimestres 2018.
Des fraudes répétées aux règles de cabotage ont valu une interdiction de caboter en France pour une entreprise polonaise basée à Cracovie. C’est la sanction décrétée par la préfecture de la Région Centre-Val de Loire en mars dernier. Par ailleurs, le président de la société Éco Valorisation (28) a été privé de son honorabilité professionnelle pour dix-huit mois avec inscription de la sanction au casier judiciaire. Depuis le début de l’année, trois autres PME ont été sanctionnées. Ainsi, une entreprise basée dans le Loiret s’est vu infliger l’immobilisation d’un véhicule pendant un mois.