Le 11 avril, la Direction des transports terrestres et la Direction de la sécurité et de la circulation routières ont présenté aux organisations professionnelles quatre scénarii envisageables à l'égard de cette réglementation. Le premier, indique l'Unostra, consiste à garder le dispositif à l'identique à savoir des interdictions sans dérogation sur des axes définis dans des créneaux horaires restreints. Dans les autres propositions, le dispositif se verrait étendu à l'ensemble des routes et autoroutes, avec une distinction entre réseaux transeuropéen et « secondaire ». Les poids lourds seraient bannis sur le premier sans dérogation possible tandis que des exemptions pourraient être accordées pour emprunter le second. Sur cette base, plusieurs hypothèses sont étudiées dont l'une vise à interdire la circulation des poids lourds les samedis du 12 juillet au 25 août de 7 h à 18h et les dimanches de 6 h à 22 h (la circulation serait autorisée du samedi 18h au dimanche 6h). Une deuxième prévoit une plage d'interdiction, sur la même période estivale, les samedis entre 7h et 18h ainsi que de 22 h au dimanche 22h. Dernière possibilité : limiter les restrictions aux seuls grands week-end de « chassé-croisé » mais les élargir du samedi 7h au dimanche 22h. Les discussions seront poursuivies à la lumière des informations fournies par une étude consacrée à l'incidence des poids lourds sur la congestion des axes lors des migrations estivales. Les résultats définitifs de ces travaux menés par le Centre national d'informations routières sont attendus en juin. D'ores et déjà, l'Unostra rappelle que « face au souci tout à fait louable des pouvoirs publics d'assurer la fluidité du trafic, il y aura lieu de prendre en compte les préoccupations tout autant respectables des entreprises de transport au regard des incidences économiques et sociales qu'entraîne toute mesure de restriction ».
Actualités
Une réforme dès 2002 ?
Article réservé aux abonnés