Elle succède à Pierre Gibergues qui n'a pas souhaité renouveler son mandat. « Ma priorité sera de faire en sorte que les professionnels français engagés sur le marché international soient correctement défendus », a déclaré la nouvelle présidente qui espère être reçue par Jean-Claude Gayssot, ministre des Transports, afin de lui présenter personnellement la résolution adoptée à l'occasion de la dernière assemblée générale de l'AFTRI. Dans ce document, l'association fait part de ses profondes inquiétudes quant à l'avenir du pavillon français sur le terrain international. Elle souligne le handicap que constitue pour les transporteurs hexagonaux leur avance en matière sociale par rapport à leurs concurrents étrangers. Un phénomène aggravé par l'absence de véritable politique de contrôles, en France comme au niveau européen, « seule garantie contre une concurrence déloyale dans un marché libre ». A la veille de l'élargissement de l'UE à certains pays d'Europe de l'Est, l'AFTRI insiste sur la nécessité de réaliser cette ouverture « sans précipitation » et « sur la base de l'acquis total communautaire ».
De Bruxelles, l'association attend aussi une harmonisation des interdictions de circuler dans l'UE et des dispositions concrêtes sur le problème des clandestins. Aux pouvoirs publics français, l'AFTRI demande que le plan de promotion du pavillon routier français soit relancé et « soutenu par de réelles mesures d'accompagnement des entreprises sur le grand marché européen ».