L’organisation patronale a souhaité s’immiscer dans le grand débat sur divers sujets, pas seulement limités au cadre de la transition énergétique. La FNTR dévoile également des propositions sur l’organisation de l’État et des services publics, ainsi que sur la fiscalité. Elle milite pour « l’émergence d’une production massive de bioGNV », accompagnée par un programme massif d’installation de points d’avitaillement et doté d’un cadre fiscal et réglementaire « propice ». La FNTR prône que soient valorisés économiquement les gains de CO2 des transporteurs. Par ailleurs, elle demande que la délivrance des permis de conduire soit facilitée, et que le traitement des certificats d’immatriculation soit amélioré. Elle souhaite un recours plus facile des échéances fiscales et sociales et plus particulièrement « l’homogénéité et la cohérence des dispositions applicables aux entreprises en matière sociale notamment sur la question des extensions d’accord de branche ». La FNTR propose que soient promues les formations et que soit sécurisé le parcours des candidats.
Au chapitre de la fiscalité, elle s’oppose « à toute nouvelle taxation du secteur ». Elle souhaite un audit indépendant sur le fléchage des 40 Md€ que paie la route, chaque année, pour le financement des infrastructures. En outre, elle demande à l’État d’identifier les 4 centimes de TICPE, contrepartie de l’annulation de l’écotaxe en 2015, et qu’ils soient considérés comme leur contribution (avec fléchage). Point sensible du moment : la fiscalité des entrepôts pour laquelle elle demande « une sécurisation ». La FNTR exhorte les pouvoirs publics à ne pas taxer le GNR et propose la création, en relation avec les douanes, d’une carte d’achat de gazole directement détaxé de la TICPE.