Une image du secteur plutôt positive chez les jeunes

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Dynamique et en pleine mutation, le secteur du transport et de la logistique, qui représente 10 % du PIB, peine pourtant à recruter. Pour mieux cerner les attentes des jeunes, le groupe Heppner a commandé au cabinet Harris Interactive un baromètre autour de l’attractivité de ces métiers.

Un secteur à l’image po­sitive, qui évolue et qui recrute. Alors que la branche transport et logistique devrait avoir besoin de 54 000 professionnels supplémentaires cette année et que quelque 540 000 postes seront à pourvoir d’ici à 2022 selon une étude de la Dares, les résultats du baromètre de Heppner sur la vision des jeunes envers le secteur s’avèrent plutôt positifs. Ce sont 71 % des 1 008 jeunes Français de 18 à 29 ans interrogés qui déclarent avoir une bonne image du secteur du transport et de la logistique et, notamment, de la gestion de la supply chain (79 %). Une image positive qui s’explique en partie par la perception qu’ils ont du rôle majeur joué par le secteur dans le fonctionnement de l’économie française (91 %) et de son poids important en termes de chiffre d’affaires et de nombre d’employés (89 %). Pour les jeunes, le secteur n’a finalement pas une image vieillissante. Les répondants identifient le rôle des bouleversements technologiques dans cette évolution puisque 77 % estiment que les métiers concernés utilisent les nouvelles tech­nologies et 85 % que celles-ci vont avoir un impact important sur l’avenir de ce secteur. « Nous avons lancé cette enquête car nous nous interrogions sur les raisons pour lesquelles nous rencontrions des difficultés à pourvoir des postes spécifiques, indique Jean-Thomas Schmitt, directeur général de Heppner. Quelque 130 nouveaux postes sont ouverts dans le groupe. L’image est plutôt positive mais des idées reçues restent à combattre. » Les termes « pollution » et « pénibilité » reviennent le plus souvent à l’esprit des jeunes à l’évocation du transport et de la logistique.

Un secteur mal connu

Interrogées sur les obstacles qui les freinent à travailler dans le secteur, 52 % des personnes indiquent que le secteur ne les intéresse pas et 36 % soulignent les conditions de travail difficiles. Autre frein : le secteur reste mal connu. Moins d’un jeune sur deux (43 %) se considère comme bien informé sur les métiers du secteur et seulement 9 % se déclarent très bien informés. Les hommes et les jeunes actifs issus des catégories populaires se disent un peu mieux informés que la moyenne (respectivement 49 % et 48 % pour ces deux populations), tandis que les femmes et les étudiants apparaissent en retrait. Néanmoins, 63 % des jeunes souhaiteraient connaître davantage le secteur, particulièrement les salaires qu’il propose (pour 53 %), les différents métiers exercés (52 %), les perspectives de carrière ou les innovations. Enfin, parmi les personnes interrogées, 44 % seraient prêtes à travailler dans le secteur et 60 % d’entre elles le recommanderaient à leurs proches. « Nous devons communiquer ce que nous faisons de bien dans le secteur, conclut Jean-Thomas Schmitt, qui annonce le lancement d’une web-série par le groupe pour présenter les différents métiers. Notre entreprise dispose d’un fort maillage, avec une présence dans les zones industrielles souvent paupérisées. Il est important que cette population sache que ces emplois existent. »

La formation en clé de voûte

Le groupe alsacien a fait de la formation la clé de voûte de sa compétitivité, et plusieurs programmes développés en interne accompagnent le développement des carrières : une école de vente, une école de formation continue internationale terrestre et une université d’entreprise pour son management. Une école consacrée à l’affrètement est en projet.

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