Guillaume Pepy, patron du groupe SNCF, a inauguré, le 6 novembre en compagnie d’Élisabeth Borne, ministre des Transports, l’autoroute ferroviaire qui doit relier Calais à Orbassano, près de Turin (Italie). Cette nouvelle ligne de ferroutage longue distance devrait assurer le transport sur le rail de près de 300 000 camions chaque année, par le biais des terminaux implantés à Calais et Turin, et du parc de 110 wagons appartenant à Lohr, ce qui devrait déboucher sur une réduction de 37 000 tonnes de CO2 ainsi que sur une baisse massive des embouteillages et de l’accidentologie sur les axes routiers (en surchauffe) traversant les Alpes. « Cette autoroute ferroviaire est le fruit d’un travail d’équipe avec les différents acteurs ferroviaires et portuaires », commente-t-on au siège de Lohr, à l’origine du Lohr Railway System en service à présent sur six lignes de ferroutage en Europe. L’opérateur alsacien n’en est pas à son coup d’essai. Il est déjà aux manettes de l’autoroute ferroviaire alpine (AFA) ouverte en 2003. Il revendique, depuis cette date, le transport de « plus d’un million de semis » avec ses wagons « qui parcourent chacun plus de 250 000 km par an » et contribuent à la réduction de 1,4 million de tonnes de CO2.
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Une autoroute ferroviaire Calais-Turin
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