Après le revenu de citoyenneté universel pour relancer la consommation et aider les demandeurs d’emploi sans aucun revenu à se réinsérer sur le marché du travail et l’abaissement de l’âge de départ en retraite, le gouvernement italien veut faire plus. Le Mouvement 5 étoiles (M5S) a proposé de s’attaquer au problème du smic, totalement inexistant en l’état actuel en Italie. L’idée est de créer un salaire horaire brut de 9 euros. Une mesure importante qui, selon les estimations de quelques économistes, concernerait environ un travailleur sur cinq dans le secteur privé, alors que 85 % des salariés sont actuellement couverts par des conventions collectives fixant des salaires minimums de branche. Si certains entrepreneurs considèrent cette mesure comme dangereuse car elle augmenterait le coût de l’emploi et introduirait aussi le problème de l’ajustement ponctuel des salaires sur la hausse du coût de la vie, du côté des transporteurs en revanche, on applaudit. « Compte tenu du nombre de pays qui ont déjà adopté un salaire minimum national, ce serait une bonne base pour arriver à un système de salaire unique au niveau européen pour combattre le dumping », estime Sergio Soffiatti, de la confédération syndicale Confartigianato Trasporti. Et d’ajouter que les transporteurs seraient prêts à soutenir le projet du Mouvement 5 étoiles. Au Parlement, cinq projets ont déjà été déposés sur l’adoption d’un smic à 9 euros. La discussion pourrait commencer dans les semaines à venir, soit avant les élections européennes du 26 mai prochain.
Le site www.oups.gouv.fr lancé par le gouvernement, verra le jour prochainement. Il vise à mettre en application le droit à l’erreur instauré par la loi du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance (Essoc), qui permet d’éviter les pénalités en cas de bonne foi (cf. OT n° 2904). Les erreurs et principales difficultés rencontrées par les usagers seront répertoriées sur le site. Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, a précisé que le site de chaque administration sera doté d’un onglet « oups » qui recensera les erreurs classiques commises lorsque l’on remplit sa déclaration d’impôt aux douanes, aux Urssaf, etc.
À fin février 2019, avec 52 750 procédures collectives (LJ et RJ), le nombre de défaillances d’entreprises en France s’est stabilisé, selon l’institut Ellisphere. Dans la majorité des Régions, le nombre des défaillances a enregistré une augmentation sensible. Le Grand Est reste la Région qui a connu la plus grosse progression sur la période (+ 5,2 %). Cette Région a même déclaré le plus grand nombre de procédures de sauvegarde (+ 35 %). La Région Centre-Val de Loire suit, avec une progression de 4,3 % du nombre de ses redressements et liquidations, et de 20,7 % des procédures de sauvegarde. Ellisphere constate que « le niveau d’emplois menacés par ces procédures collectives continue de croître (159 000 postes concernés par les RJ-LJ et 46 500 par les sauvegardes) ».