La consultation des instances représentatives n’est pas arrivée à son terme. Mais l’on sait déjà que Fedex Express, qui a racheté TNT Express le 25 mai 2016, un an après son OPA amicale, s’apprête à lancer un plan de restructuration. Qui ne serait ni plus ni moins que la continuation du projet mis sur pied par l’ancienne direction de TNT, en 2015, lequel avait pour finalité d’externaliser des fonctions administratives pour mieux se concentrer sur les livraisons, selon Ghyslaine Clodion Korn, la responsable communication de Fedex en France. Selon cette dernière, une soixantaine de postes seraient concernés par cette réorganisation. « Une partie d’entre eux fera l’objet de modifications de contrat de travail, l’autre partie de suppressions de postes », indique la responsable communication. Le site de Tremblay-en-France (95) serait le plus impacté. Délégué syndical central UNSA chez Fedex, Anthony Renaud craint, lui, « une casse sociale ». « Déjà, il y a près de deux ans, une cinquantaine de cadres ont dû quitter le groupe suite à des ruptures conventionnelles », souligne le délégué syndical. Au moment du rachat de TNT Express par Fedex Express (51 Md€ de CA cumulé, dont 44 Md€ pour le second), David Bronczek, le patron du groupe américain, avait annoncé lors d’une conférence de presse : « Il n’y aura pas de réductions significatives […]. Le nouveau groupe continuera de s’appuyer sur les deux marques qui sont iconiques ». Cité, sous couvert de l’anonymat, par Le Parisien, un cadre de direction de TNT aurait déclaré que « le coup va être rude pour les salariés ».
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