MAXIME LEGARDEZ : Après 12 mois d’activité, Convargo a gagné la confiance de 3 000 expéditeurs et de 2 000 transporteurs. Au total, ce sont 120 000 véhicules de toute taille qui bénéficient des flux gérés par la plateforme. Nous avons compris leurs besoins profonds et nous leur permettons de gagner jusqu’à 30 % de chargement supplémentaire et d’accroître leurs revenus. Notamment au travers de nos outils destinés aux exploitants et aux conducteurs, on leur a fait gagner en efficience. Toutes les opérations peuvent être réalisées en quelques clics via l’application web et les applis sous iOS ou Android, qu’utilisent les conducteurs. La levée de fonds vient couronner ces résultats. On veut continuer à accompagner les transporteurs dans la digitalisation.
M. L. : Nous assurons déjà le paiement à 30 jours des transporteurs. Pour 2018, nous visons un paiement dans un délai compris entre 48 h et 72 h. Nous allons avancer le règlement aux transporteurs et, parallèlement, faire valider l’engagement auprès des chargeurs.
M. L. : Nous allons tout d’abord recruter une trentaine de personnes, pour la plupart issues du transport et de la logistique. Nos équipes commerciales sont constamment sur le terrain pour aller au devant des demandes des transporteurs. Nous souhaitons apporter des outils pour simplifier leur quotidien et leur assurer du revenu à long terme. Nous allons, par exemple, développer les interactions automatiques type EDI entre les outils des transporteurs et ceux de leurs clients.
Nous voulons aller plus loin en Europe. Les expéditeurs français ont besoin de prestations liées à l’import et à l’export. D’où notre changement d’identité qui sera prochainement dévoilé. Mais ce n’est pas tout. Nous réfléchissons à un TMS destiné à des PME pour la gestion du fret, la facturation et la gestion sociale. Finalement, nous sommes en phase de discussion pour obtenir le statut de commissionnaire. Ce qui devrait rassurer définitivement les transporteurs.
1 Md€. Telle est la note, très salée, qu’a coûté la cyberattaque Petya du mois de juin dernier. C’est au moins ce qui résulte d’un décompte partiel réalisé par Le Monde, suite au premier bilan tiré par les entreprises touchées. Parmi celles-ci, Fedex estime à 258 M€ son manque à gagner, chiffre qui devrait être dépassé d’ici la fin de l’année. Il aura fallu au moins trois mois à l’intégrateur pour restaurer l’intégralité de son système informatique. La compagnie maritime Maersk vient de mettre à jour ses estimations du préjudice subi, entre 215 M€ et 260 M€.