Élisabeth Borne, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances ; Henri Poupart-Lafarge, président du Comité stratégique de filière ferroviaire (CSF) et Louis Nègre, son vice-président, ont signé le contrat pour l’ensemble des acteurs du ferroviaire, mercredi 9 avril. Le transport par rail est aussi sur la piste de moteurs décarbonés. Le développement des filières hydrogène et batterie ainsi que le train autonome font partie du premier des cinq axes de relance de la filière.
L’investissement dans le énergies alternatives peut aussi offrir de nouveaux débouchés aux filières respectives. Ce dont pourrait bénéficier le secteur du transport sur route, également. Quant au train autonome, un prototype de train de fret porté par Alstom, Altran, Ansaldo et Apsys (Airbus) est prévu pour 2023. L’ensemble du programme qui concerne également le transport de voyageurs (TER) bénéficie d’un budget de 57 M€ (30 % à la charge de la SNCF ; 30 % de l’IRT Railenium et 40 % des partenaires industriels). Les autres actions prévues portent sur la numérisation des PMI, favorisée notamment par la plateforme numérique FerConnect pour toute la filière ou encore le projet CARE (compétitivité, accompagnement rail emploi) pour les PME de la Région Hauts-de-France (qui sera déployé au niveau national en 2020). Il s’agit de renforcer les compétences dans les prestations de supply chain entre autres, au service d’un essor international des PME de la filière industrielle ferroviaire. La modernisation du réseau, dans le sens de sa numérisation, est également une pierre angulaire de ce contrat de performance.
• Entreprises : 1 300
• Salariés ETP : 29 000
• CA : 3,8 Md€
Bercy annonce la signature de la convention de déploiement de Signaux faibles, un dispositif visant à prévenir les défaillances d’entreprises par l’intelligence artificielle au travers d’une start-up d’État. Signaux faibles est censé identifier « le plus en amont possible » (dix-huit mois) les entreprises fragiles afin de leur proposer les solutions d’accompagnement adaptées à leurs besoins. Une démarche expérimentale a lieu depuis 2016 en Bourgogne-Franche-Comté.
Les résultats prometteurs à cette échelle ont conduit les promoteurs* du projet à le déployer à l’échelle nationale.
*Direction générale des entreprises, Délégation à l’emploi et la formation professionnelle, Direction du numérique, Agence centrale des organismes de sécurité sociale.
Selon une étude TomTom Telematics, 84 % des décideurs au sein des PME françaises disposant de véhicules professionnels pensent qu’ils pourraient accomplir beaucoup plus de tâches s’ils numérisaient davantage leur flux de travail. Concernant les tâches récurrentes telles que la gestion des dépenses, les mises à jour clients, l’émission de devis et la facturation, la majorité d’entre eux affirment le faire manuellement (en intégralité ou en partie). Par ailleurs, 60 % des personnes interrogées affirment que la réalisation de rapports prend beaucoup trop de temps, 75 % des sondés estiment qu’ils pourraient réduire encore plus les coûts de carburant et 60 % affirment dépenser bien plus que nécessaire pour leur véhicule.