Un bateau-entrepôt pour les livraisons parisiennes

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Une péniche entrepôt à propulsion électrique pour acheminer des produits du port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) à Paris, c’est la solution proposée par la société Fludis qui a effectué son premier trajet le 23 septembre. Les marchandises, chargées au port de Gennevilliers très tôt le matin, sont ainsi acheminées via la Seine jusque dans quatre ports de Paris (Javel Bas, Champs-Élysées, Grands-Augustins et Henri-IV). Le dernier kilomètre est ensuite assuré en vélos-cargo électriques. À terme, 15 arrondissements parisiens seront desservis. Le projet Fludis a pu se concrétiser par l’impulsion de trois clients. Deux d’entre eux utiliseront les flux allers : Ikea, qui depuis son nouvel entrepôt de Gennevilliers entend livrer ses clients e-commerce du centre de Paris (du 1er au 7e arrondissements), et le distributeur Lyreco. Le spécialiste du recyclage Paprec profite de son côté des flux retour pour les déchets collectés dans la capitale. Le bateau-entrepôt de 38 m3 peut transporter quotidiennement 7 000 kg de marchandises. Les 30 exemplaires du vélo-cargo baptisé Cyclofret disposent chacun d’un conteneur amovible au format Euro-palette (250 kg de charge utile, pour un volume de 1,7 m3).

Ça roule : 450 infractions relevées en une journée

Une vaste opération de contrôle visant spécifiquement le cabotage irrégulier, les fraudes aux dispositifs antipollution et à la réglementation sociale européenne, les surcharges ainsi que les fraudes en matière de détachement a été menée le 30 septembre au niveau national. Sur 1 000 véhicules contrôlés, 25 % des PL et 35 % des VUL présentaient au moins une infraction, indique le ministère de la Transition écologique. Un tiers des infractions concernait la réglementation sociale européenne. Par ailleurs, 10 % des véhicules présentaient une surcharge. Au total, 450 infractions ont été relevées, assorties de 150 000 euros de consignations perçus auprès des transporteurs non établis sur le territoire.

Ça bloque : Le bonus-malus vise toutes les ruptures de contrat

Le décret n° 2019-797 relatif au dispositif bonus-malus sur les contrats courts dans sept secteurs d’activité, dont le transport et la logistique, intègre in fine une pénalité à toutes les ruptures de contrat, quelle qu’en soit la durée. Face à cette mesure, neuf organisations professionnelles, dont la FNTR et TLF, se sont regroupées pour dénoncer cette mesure et ont déposé le 27 septembre une requête en annulation devant le Conseil d’État. « Malgré de nombreux échanges depuis juillet avec les équipes du ministère du Travail, le gouvernement est resté sourd aux démonstrations des branches professionnelles sur les réalités de leurs métiers et sur les conséquences concrètes de cette taxe », déplore les fédérations qui jugent cette réforme contre-productive pour l’emploi et discriminante pour les entreprises.

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