Un atlas pour les infrastructures

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Le think tank publie un recueil de 21 cartes, sorte de focus sur l’évolution des infrastructures.

Au moment où la LOM (loi d’orientation des mobilités) occupe les parlementaires, TDIE a souhaité apporter son écot au débat. Le think tank vient de publier l’Atlas TDIE, un recueil de cartes « destinées à alimenter la discussion sur la LOM », selon les propos de Philippe Duron, son coprésident. Un total de 21 cartes inédites a été passé à la loupe du conseil scientifique de TDIE emmené par Michel Savy. Au menu : l’évolution des réseaux d’infrastructures (avec les chantiers en cours ou à venir) et des projets entre 2003 et 2017. Un travail accompagné d’un rappel des propositions émises par le COI (Comité d’orientation des infrastructures mis sur pied au moment des Assises nationales de la mobilité, fin 2017) par mode et par scénario sur la base d’un financement durable. Le think tank s’est fixé l’objectif de constituer « un document de référence pour qui veut comprendre les continuités de la politique d’infrastructures de transport ». Il a voulu attirer l’attention des décideurs politiques sur « une dégradation, depuis plus de quinze ans, de l’état de nos infrastructures ». Les auteurs se sont évertués à ne cartographier que des nœuds et des points de congestion dans la route et le ferroviaire. TDIE espère susciter un débat sur le transport au Parlement. « Il n’y en a pas eu depuis 2003 », note Michel Savy, lequel déplore que le mot « Europe » n’apparaisse pas une seule fois dans la LOM. « Cherchez l’erreur ! », a-t-il lancé lors de la présentation de l’atlas à la presse. Se basant sur les préconisations émises lors du COI, l’ouvrage présente les différents scénarios de financement. « Désormais, l’infrastructure est multimodale, multiscalaire, sous le signe de la décarbonation et la numérisation », a souligné Michel Savy. L’autre coprésident de TDIE, Louis Nègre, a pointé de son côté, à l’instar des fédérations du TRM, l’absence de fléchage « de l’argent prélevé aux citoyens pour les infrastructures » et « la mauvaise utilisation de la dépense publique ». Faisant allusion aux 500 M€ annuels de ressources nouvelles nécessaires (au financement des infrastructures) évoqués par le gouvernement, Philippe Duron a déclaré : « Notre pays est celui qui taxe le plus et ces 500 M€, on les trouve déjà dans les 39 Md€ prélevés à la route. »

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