Gérant de cette SARL, Léon Guillemer se plaint d'avoir perdu contact depuis le 8 février avec Philippe Thirion, acheteur de son entreprise. Ce dernier, au nom de la société luxembourgeoise Munsch Transports, aurait pourtant versé une partie de la somme prévue pour l'acquisition de Trans Bretagne, mais en omettant de faire enregistrer l'opération. Une assemblée générale prévue le 30 mars devait acter la démission de Léon Guillemer de ses fonctions de gérant et son remplacement par l'acquéreur ou son représentant. Sans nouvelles, Trans Bretagne a préféré déposer le bilan, afin de poursuivre ses activités sous protection judiciaire. Déficitaires pour l'exercice en cours et le précédent, du fait de « la perte de marchés importants », les comptes de Trans Bretagne seraient en train de se redresser. Léon Guillemer affirme avoir fermé des lignes non rentables et cédé des véhicules pour retrouver l'équilibre d'exploitation depuis janvier dernier. Il garde aujourd'hui les rênes de l'entreprise, sous la surveillance de Sophie Gautier, administrateur judiciaire. Une requête en annulation de la vente aurait également été présentée au tribunal de commerce de Rennes, assignant Munsch Transports à comparaître le 15 mai. Avant sa mise en redressement judiciaire, Trans Bretagne était membre du groupement Réseau Europ Volume. Elle affiche environ 60 MF de CA annuel, en transport volumineux pour moitié, le reste en lots industriels. Elle compte 108 salariés et 80 véhicules moteurs.
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Trans Bretagne dépose le bilan
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