La société d’investissement Siparex vient de quitter le tour de table de Malherbe. Entrée au capital du groupe normand en 2013 afin de l’accompagner dans sa stratégie de croissance externe, la société de capital-investissement a cédé la place à Arkea Capital et un pool d’investisseurs du Crédit agricole emmené par Unexo et Socadif ainsi que Bpifrance. La famille Samson – Alain et Noël – conserve le contrôle de ce groupe qui a vu son volume d’affaires gonfler très sensiblement depuis 2013. Au cours de cette période, les frères Samson ont effectué l’acquisition d’une dizaine de nouvelles sociétés – dont quelques-unes à la barre des tribunaux. Parmi ces rachats, ceux de Codimas (logistique sur mesure et transport) et du groupe Bernard demeurent les plus spectaculaires. Autant de rachats qui ont permis à Malherbe de renforcer ses positions dans l’agroalimentaire et la grande distribution principalement. Le chiffre d’affaires du groupe basé à Rots (14) est passé de 185 M€ en 2012 à près de 315 M€ en 2017. « Porté par la qualité de son dirigeant et de ses équipes, le groupe Malherbe a confirmé la pertinence de son modèle, tant sur le plan du développement organique que dans sa capacité d’intégration de croissances externes. La réussite de ce parcours est également due à son excellente maîtrise de l’exploitation et à son savoir-faire en matière de gestion de sa flotte de véhicules », précise Augustin de Jerphanion, directeur associé de Siparex. En 2018, Malherbe employait 2 100 salariés.
Investissements, projets de développement et sécurisation des financements. Plusieurs mesures incluses dans le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM) concernent le transport fluvial. Des efforts d’investissement de l’État sont notamment prévus. Les crédits de l’Afitf seront augmentés pour atteindre 110 M€/an entre 2019 et 2022 et 130 M€/an entre 2023 et 2027 (70 M€ en 2017 et 80 M€ en 2018). Plus de moyens devraient être alloués à Voies navigables de France (VNF) pour moderniser les méthodes d’exploitation de ce mode de transport. Les implantations industrielles ou logistiques en bordure de voie d’eau seront favorisées dans les plans de mobilité.
La France se classe 21/60 dans le classement 2019 des pays qui ont engagé une politique climatique conforme aux engagements pris lors de la COP21 à Paris en 2015, soit baisser les émissions afin de ramener le réchauffement de la planète en dessous de 2 °C. Cet indice de performances climatiques (IPC) vient d’être dévoilé par l’institut de recherche NewClimate à la COP24 qui se déroule actuellement en Pologne. Si aucun pays n’a réalisé une performance suffisamment bonne pour atteindre l’une des trois premières places (indice « très bien »), la Suède se classe en tête à la 4e place, suivie par le Maroc et la Lituanie. Cependant, l’Hexagone reste dans les pays intermédiaires loin devant les « mauvais » élèves du climat comme l’Arabie saoudite (60e), les États-Unis (59e) ou encore l’Iran (58e).
