-Leur montant est fixé à : indemnité de repas : 68,35 F (contre 66,05 F depuis le 1er juillet 1999 soit + 3,5%) - indemnité de repas unique : 42,20 F (contre 40,75 F soit + 3,5 %) - indemnité de grand déplacement avec un découcher et un repas : 222,05 F (contre 216,75 F soit + 2,45 %) - indemnité de grand déplacement avec un découcher et deux repas : 290,40 F (contre 282,80 F soit + 2,7 %).
L'accord a été paraphé par l'Union des fédérations des transports (UFT) et l'Unostra côté employeurs ; la CFTC, la Fédération nationale des chauffeurs routiers (FNCR) et FO côté syndicats de salariés. Pour l'heure, la CFDT réserve sa position tandis que la CGT a carrément rejeté la proposition patronale. Lors de la réunion de la commission paritaire du 26 janvier, les organisations syndicales avaient réclamé une rétroactivité au 1er juillet 2000 et une majoration de 7 % de l'indemnité de repas. L'avenant à la convention collective prévoit également l'ouverture d'une négociation sur les conditions d'attribution des indemnités. « Nous ne sommes pas fermés à cette démarche. Elle vise à adapter le protocole, qui n'est plus tout jeune, aux réorganisations qu'a pu engendrer la réduction du temps de travail » indique Philippe Choutet, délégué général de l'UFT. Pour les syndicats de conducteurs, qui ont demandé ces discussions, l'idée est de compenser l'érosion des frais de déplacement née des mises en relais et autres systèmes de navettes. Ce dossier devrait être bouclé avant l'été. Si tel n'était pas le cas, les partenaires sociaux ont prévu de se réunir, début juillet au plus tard, pour examiner l'éventualité de nouvelles majorations.