La filière du transport et de la logistique représente 10 % du PIB pour 1,8 à 1,9 million d’emplois et « constitue le système cardiovasculaire de notre économie, indispensable aux autres secteurs. De sa performance dépend la vitalité de notre économie et de notre activité », a souligné Élisabeth Borne au cours de l’inauguration de la SITL, organisée du 26 au 28 mars. Le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), actuellement examiné au Sénat, vise à être l’un des vecteurs du développement de la compétitivité des chaînes logistiques en France. Par exemple, en termes d’infrastructures, le projet de loi entend donner une visibilité en matière de programmation des infrastructures routières, ferroviaires et fluviales sur les dix prochaines années, avec une perspective de 13,4 Md€ sur le quinquennat.
Concernant la transition énergétique, plusieurs outils ont été lancés pour accompagner les acteurs de la filière, a rappelé Élisabeth Borne. Le taux de Ticpe applicable au GNV est ainsi gelé à sa valeur de 2017 jusqu’en 2022 et le dispositif de suramortissement pour les PL propres, pérennisé jusqu’en 2021, inclut désormais de nouvelles motorisations – l’électrique et l’hydrogène. Par ailleurs, un taux majoré à 60 % pour les véhicules lourds de moins de 16 tonnes utilisant des énergies propres a été créé. Enfin, parmi les mesures les plus récentes, Patrick Daher, président du groupe Daher, et Éric Hémar, président du groupe ID Logistics et de l’Union TLF, se sont vu confier la mission d’identifier l’ensemble des leviers pour développer la compétitivité des chaînes logistiques en France. Objectif : disposer d’un plan opérationnel concret pour progresser dans la compétition internationale. Les conclusions doivent être remises en mai.