Le groupe, dont la famille Michel contrôle 53% du capital, pèse quelque trois milliards de francs de chiffre d'affaires, emploie 3700 salariés et dispose d'un parc de 2500 véhicules moteurs et de... 300 000 m2 d'entrepôts. Ces surfaces, acquises récemment, permettront probablement à l'entreprise d'asseoir son redéveloppement vers «des prestations à plus forte valeur ajoutée». «Un renforcement de sa présence en Europe» est également envisagé, selon la même source, à savoir le fonds d'investissement 3i qui détient 40 % de Transalliance. Par la voix de Grégoire Chapelle, chargé d'affaires, cet actionnaire, s'avoue prêt à suivre Philippe Michel si celui-ci lui présente des projets de développement dépassant les capacités d'investissement de l'entreprise. Il précise que le niveau actuel de trésorerie de Transalliance suffirait à soutenir une politique de consolidation en 2001. Gardé secret par «volonté d'Etat», le montant pour lequel le Consortium de Réalisation a cédé Transalliance serait, selon 3i, inférieur aux 700 millions de francs annoncés par la presse économique. Cette somme correspondait en fait à ce qui était prévu pour la vente de l'ensemble Transalliance/Stockalliance. Or, ce dernier n'a pas trouvé preneur.
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Priorité à la consolidation
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