La revalorisation des grilles conventionnelles à 1,2 % en linéaire proposée par les organisations patronales n’a pas convaincu les syndicats. Le deuxième round est prévu le 21 mars. Réunies le 22 février pour le premier rendez-vous des négociations annuelles obligatoires 2019, les OP et OS ont chacune de leur côté avancé des propositions et contre-propositions communes. L’UFT (FNTR, TLF et Unostra) et l’OTRE ont proposé un taux de revalorisation des grilles conventionnelles de 1,2 %. Insuffisant pour les syndicats de salariés, qui se sont entendus sur un ensemble de revendications, dont une revalorisation des taux horaires en linéaire de 3 %. Ils demandent en outre la mise en place d’un 13e mois conventionnel, éventuellement de manière progressive sur plusieurs années. Or, pour cette revendication, présentée comme la plus importante par certains syndicats, les OP ne disposaient pas de mandat. « Une vraie réflexion sur le sujet serait nécessaire et nous ne disposons pas de délais suffisants », note Jean-Marc Rivera, secrétaire général de l’OTRE. « Il faut déjà entamer les discussions, souligne Patrick Blaire, secrétaire général de la CFDT transports. Il n’est pas impossible que nous puissions y parvenir en passant par une instauration progressive. » Ces nouvelles négociations se tiennent dans un contexte tendu pour les partenaires sociaux, qui travaillent sur la composition de l’Opco Mobilité depuis plusieurs mois sans trouver de compromis (cf. OT n° 2961). À cela s’ajoute l’absence d’extension de l’accord du 6 mars sur les NAO 2018, à l’instar d’une vingtaine d’autres accords qui concernent différents secteurs d’activités de la branche.
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Premières propositions des partenaires sociaux
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