Le Parlement européen entend améliorer le transport d’animaux vivants. Les chargements excessifs, les temps de pause non respectés et le transport d’animaux inaptes sont dans le viseur des parlementaires. Ces derniers ont durci les règles en matière de contrôle. Le temps de transport des animaux vivants destinés à l’abattage a été ramené à 8 heures. Les États membres sont tenus d’accentuer les contrôles inopinés et d’appliquer des sanctions efficaces et dissuasives. Les parlementaires préconisent également la mise en place de circuits de distribution courts et la vente directe. « Le modèle d’agriculture intensive que l’on a développé depuis plus de 50 ans a poussé à la concentration de la production dans certaines régions. Les abattoirs de proximité ont été fermés et, de fait, on a augmenté le temps de transport. Il faut revenir à un maillage territorial plus serré en rapprochant l’abattage des animaux du lieu d’exploitation et, d’autre part, développer l’abattage mobile, comme cela existe déjà dans certains États membres », déclare le député européen Éric Andrieu. À l’arrivée, le Parlement européen préconise l’aération et la climatisation dans tous les véhicules/navires, la mise en place d’abreuvoirs appropriés, notamment pour les animaux non sevrés, l’augmentation de la hauteur minimum libre et la réduction des densités d’élevage ».
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Nouvelles normes proposées par Strasbourg
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