L’expressiste allemand annonce avoir engagé une enveloppe de 8 M€ destinés à des investissements dans ses infrastructures hexagonales d’ici à la fin de 2019. Cette enveloppe fait suite aux 7 M€ investis l’an dernier, fait savoir DHL Express. Deux nouvelles agences doivent ainsi voir le jour à Annecy et Mulhouse. Elles viennent se substituer aux deux précédentes, jugées « trop exiguës pour le volume des flux traités ». Par ailleurs, des travaux d’extension sont programmés pour la plateforme aérienne de Marseille et pour l’agence de Nice. DHL Express adapte sa voile à l’essor du e-commerce, avec une montée en puissance de ses flux (+ 7 % annoncés en 2018 et + 6 % attendus pour l’exercice en cours). « Entre 2014 et 2018, nous aurons ainsi investi plus de 46 M€ sur le territoire pour moderniser et agrandir nos sites », indique Philippe Prétat, le P-dg de DHL Express France. La filiale française du groupe allemand revendique le traitement de 36 millions de colis par an. Elle emploie 2 745 salariés (450 recrutements annoncés pour 2019) et exploite une flotte de 1 500 véhicules (utilitaires en propre, location et sous-traitance). Le réseau DHL Express compte 55 sites en France, et s’appuie sur un parc de 5 000 points relais.
Le Parlement européen et la Commission européenne viennent de s’accorder sur le projet de règlement visant à renforcer la sécurité et la protection des occupants des véhicules et des usagers de la route. Le texte oblige les constructeurs à doter tous les véhicules de divers outils de sécurité comme ceux permettant l’adaptation intelligente de la vitesse, l’installation plus aisée d’un éthylomètre antidémarrage, la surveillance de la somnolence et de l’attention du conducteur ou encore un enregistreur de données d’accident. De plus, les VUL ne pourront plus être exemptés de certains dispositifs de sécurité. Quant aux camions, globalement, ils devront être conçus et construits pour augmenter la visibilité des usagers de la route depuis le siège du conducteur.
Le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM) doit être examiné à partir du 6 mars par la commission développement durable du Sénat. Dans l’intervalle, une pluie d’amendements (près de 620) ont été déposés. L’un d’eux n’a pas échappé à la vigilance des fédérations professionnelles du TRM qui ont immédiatement réagi par la voie d’un communiqué. Il s’agit de la mise en place d’une vignette qui s’appliquerait aux camions étrangers empruntant le réseau routier français. Les organisations patronales y ont vu un champ d’extension possible – qui ne manquerait pas de survenir, selon elles – aux véhicules français. « Une possibilité que les professionnels refusent en bloc », ont-elles écrit.