La filiale express du groupe La Poste vient d’ouvrir un quatrième hub en Île-de-France. Il est installé sur le SEGRO Logistics Park d’Aulnay-sous-Bois (93), sur un terrain de 5,5 ha. Ce hub, positionné à proximité de la zone aéroportuaire de Roissy et à l’embranchement de plusieurs autoroutes (A1, A3 et A104), a pour vocation de « connecter rapidement tout le nord et l’est parisien ainsi que les 90 agences Chronopost réparties sur le territoire ». Le site d’Aulnay fonctionne 7 j/7. Il est doté de 100 quais de chargement et de déchargement, de 1 000 m2 de bureaux et de 600 m2 de chambres froides pour le traitement des produits alimentaires secs, frais et surgelés de Chronofresh, du nom de cette offre de livraison de produits frais commercialisée depuis 2015. Le nouveau hub Chronopost héberge également une agence de distribution qui assure chaque jour la livraison du dernier kilomètre de 7 500 à 9 000 colis, répartis sur une soixantaine de tournées. La traçabilité des colis est assurée par un pool de 500 caméras de surveillance. Un scanner enregistre et photographie le colis sur cinq faces, ce qui permet de mesurer le volume et le poids du colis, et facilite son traitement par la mécanisation, assure-t-on au siège du groupe parisien. Chronopost a investi une enveloppe de 12 M€ dans son nouveau hub, lequel doit, en rythme de croisière, traiter près de 130 000 colis par jour (un colis traité en quatre minutes).
L’administration fiscale vient de mettre à disposition des entreprises un modèle de demande d’aides suite à la crise des Gilets jaunes. Ce document destiné à faciliter les démarches aux professionnels, est téléchargeable sur le site www.impots.gouv.fr. Rappelons que les entreprises qui rencontrent des difficultés de paiement de leurs impositions à la suite du mouvement des Gilets jaunes peuvent demander à bénéficier d’un délai de paiement ou d’une remise d’impôt direct. À noter que la demande en remise ou modération peut porter sur la totalité des pénalités relatives à un impôt direct (impôt sur le revenu, taxe foncière, cotisation foncière des entreprises…), mais les droits d’enregistrement ou la TVA en sont exclus.
À partir de juillet, les déménageurs devront s’acquitter d’un forfait à la journée ou à la demi-journée pour stationner dans la capitale. La délibération portant sur la création de nouveaux tarifs a été adoptée en mai 2018. Pour rappel, la redevance de stationnement d’un véhicule de déménagement de moins de 3,5 t passera à 27 € la journée (17 € la demi-journée) du lundi au samedi et s’élèvera à 40 € hors des zones de stationnement (25 € la demi-journée). Le coût du stationnement pour les plus de 3,5 t grimpera à 60 € la journée (35 € la demi-journée) et 90 € la journée hors de la bande de stationnement (50 € la demi-journée). Et pour un monte-meubles, il en coûtera 20 €. Pour les professionnels, cette décision reste à sens unique puisqu’ils n’auront toujours pas la possibilité de réserver des places pour le stationnement comme ils le demandent depuis plusieurs années.