Lyon va se doter d’une zone à faibles émissions

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Les poids lourds et véhicules utilitaires légers les plus polluants, c’est-à-dire de vignettes Crit’Air 3 et au-delà, seront exclus, dans l’agglomération lyonnaise, d’un périmètre qui va être défini en concertation avec les professionnels, notamment du TRM.

Après Paris et sa zone à circulation restreinte créée en janvier dernier, Lyon va se doter d’une Zone à faibles émissions (ZFE) : dans son périmètre, seuls les VUL et PL ayant les vignettes Crit’Air de 0 à 2 seront autorisés à circuler. Les voitures ne seront pas concernées par ces restrictions. Thierry Philip, vice-président de la Métropole de Lyon délégué à l’environnement et à la santé, a présenté le programme de mise en oeuvre de cette mesure, ce lundi 6 novembre, aux élus réunis en commission générale.

A partir de ce mois de novembre et jusqu’en janvier, une concertation est lancée avec les communes et, de décembre à février, avec les professionnels, c’est-à-dire les organisations représentant le TRM et le TRV, ainsi que les artisans. Il ne s’agira pas de remettre sur la table la décision relative aux véhicules autorisés à circuler. « Nous avons demandé des études au cabinet Jonction, qui ont prouvé qu’autoriser aussi les vignettes n° 3 ne serait pas efficace, assure l’élu. Par ailleurs, nous avons décidé de nous centrer sur les VUL et les PL, car ils sont à l’origine de 60 % des émissions de dioxyde d’azote (Nox) dans l’agglomération ». Pas de discussion non plus sur les montants des amendes en cas d’infraction à ce futur arrêté : ils sont déjà fixés à 135 € pour les PL et 68 € pour les VUL.

Paris, un contre-exemple

En revanche, le périmètre de la ZFE, lui, est mis en débat. Celle-ci pourrait en effet couvrir tout ou partie des 59 communes de la métropole ou bien uniquement Lyon et Villeurbanne, les deux villes-centres. Une concertation dont se réjouissent de nombreux élus locaux : « Nous redoutons que soit reproduite l’expérience de Paris, explique l’un d’eux, dont la zone à circulation restreinte a reporté le trafic au-delà du périphérique ».

La concertation portera aussi sur les modalités de mise en place : soit de manière progressive (c’est-à-dire sans amende au début) entre 2018 et 2020, soit en une seule fois, en 2020. Une autre concertation, règlementaire celle-ci, aura lieu aussi, d’avril à juin 2018, pour une délibération en conseil de Métropole prévue en juillet de la même année. Cette mesure est l’une de celles du plan « Oxygène » adopté par la Métropole de Lyon à l’été 2016. En matière de mobilité, celui-ci prévoit aussi le doublement des zones à circulation apaisée (30 km/h) d’ici 2020 et le déclassement de l’A6-A7 dans sa partie urbaine, désormais engagé. Le passage de la vitesse autorisée à 70 km/h sur l’ensemble du périphérique est également en discussion avec le préfet.

Ça roule : des subventions pour l’automatisation du transport routier

L’Union européenne vient de lancer un « appel à propositions » pour l’innovation dans le domaine du transport routier dans le cadre de son plan de numérisation et transformation de l’industrie et des services européens. L’objectif global de cet appel est de financer et promouvoir une large introduction des systèmes de conduite hautement automatisés (vers le SAE niveau 4) sur le marché. Ouvert depuis le 31 octobre 2017, l’appel sera clôturé le 4 avril 2018. Les projets sélectionnés devront pouvoir faire des démonstrations à grande échelle pour tester la performance et la sécurité des systèmes de conduite automatisés innovants notamment pour les opérations de transport et les services de mobilité partagée.

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